J'ai eu l'une des observations les plus incroyables de loutres lors d'un voyage sur la péninsule d'Ardurmurchan, sur la côte ouest de l'Écosse, cet été.
Je séjournais sur les rives du Loch Sunart, une crique de mer
réputé pour sa faune sauvage, et je venais de parcourir la courte distance depuis mon
chalet de vacances pour explorer le loch lorsque j'en ai repéré un. Je suis littéralement arrivé au loch, qui était parfaitement calme,
l'eau reflétant le paysage environnant comme du verre, et regarda vers la gauche
le long du rivage où se trouvaient quelques hérons et corneilles à capuchon. Puis j'ai regardé à droite et j'ai immédiatement remarqué un ruban de
argent. C'était une loutre femelle.
Lors de la chasse, les loutres ne rejoignent le rivage que si elles attrapent
quelque chose de trop gros pour être manipulé en mer, alors j'essaie de rester parallèle à eux jusqu'à ce qu'ils atterrissent. Je dois garder un œil sur la direction du vent pour m'assurer qu'ils ne
Repérez-moi et ne bougez que lorsqu'ils plongent.
J'ai suivi cette loutre dans le lac pendant qu'elle chassait. Elle a continué
plongeant vers le bas puis remontant avec un petit poisson. J'ai essayé de le suivre, en le suivant dans une série de courses rapides
pendant que la loutre était sous l'eau. Ce n'était pas facile sur un terrain accidenté car j'étais
transporter beaucoup de matériel photo lourd.
Soudain, elle se retourna et regarda dans ma direction. Je me figeai. J'étais accroupi maladroitement, alors quand elle détourna le regard, je m'assis. Ce faisant, un rocher sous moi se balança.
J'ai entendu un bruit de grincement fort venant du sous-sol. C'était si proche que ça a fait
je saute.
J'ai regardé à travers les minuscules interstices entre les rochers. C'était une jeune loutre qui marchait le long d'un chemin souterrain.
Un tunnel juste sous mes pieds. J'étais assis sur le terrier de la loutre !
Le jeune ourson se tenait là et me reniflait entre les rochers.
C'était à moins d'un mètre. Je n'ai jamais
avait l'intention de s'approcher si près.
Je pouvais entendre le petit marcher sous terre, se dirigeant vers le
la mer alors que l'adulte s'approchait. Puis, lorsqu'elle arriva sur le rivage, l'adulte l'appela.
J'ai entendu le petit gazouiller et siffler bruyamment pendant qu'il
a salué sa mère. Je supposais qu'elle était à l'entrée de la tanière. Je voulais
reculer mais je ne voulais pas bouger non plus. Je suis resté figé.
L'adulte a plongé sous une couverture d'algues et a surgi juste à côté
à côté du rivage, émergeant de l'eau près de moi. Sa tête remplie
le cadre pendant que je la suivais avec mon appareil photo.
Je n'ai pas osé prendre de photo. Parfois, il ne faut pas déranger un animal sauvage
L'animal est plus important que de recevoir le vaccin. Sous terre, j'ai entendu le petit saluer la femelle, puis j'ai entendu des pierres
cliquetis alors qu'ils marchaient dans le tunnel sous moi. Ensuite, j'ai entendu
le bruit qu'ils faisaient en reniflant mon odeur à travers les rochers. J'étais gelé jusqu'au
J'avais déjà été près de loutres sauvages auparavant, mais rien de tel.
Je me suis retiré lentement, mais après une observation aussi incroyable, j'ai
j'avais envie d'en savoir plus. J'ai passé la journée suivante à explorer leur
territoire, à la recherche de leurs sentiers et autres endroits qu'ils fréquentaient.
Les cours d'eau douce sont souvent
de bons endroits pour attendre les opportunités de photos car les loutres aiment l'eau douce pour se laver
le sel de la mer.
J'en ai trouvé un où
les loutres avaient fait un chemin dans la piscine. Je pouvais voir où elles entraient et
j'ai été impressionné par la façon dont les herbes étaient courbées et même par les touffes tachetées de
l'herbe aplatie où ils s'étaient essuyés. Les herbes étaient tordues
au milieu où une loutre tournait en rond en se frottant.
D'autres indices que j'ai repérés comprenaient l'endroit où la femelle
aimait se coucher dans les racines d'un sycomore, son écorce avait été frottée pour la rendre lisse
avec l'usage.
J'ai passé un certain temps à patrouiller la région de cette façon, à trouver les meilleurs itinéraires pour traverser la côte accidentée,
couper les ronces qui pourraient me faire trébucher et découvrir lesquelles
les rochers vacillaient et faisaient du bruit quand je marchais dessus.
J'ai même déplacé des algues sèches de mon chemin pour qu'elles ne
crépitement sous mes pieds quand je suis retourné observer les loutres.
Ce soir-là, j'ai suivi cet itinéraire car je
j'ai regardé la femelle emmener l'un des petits chasser avec elle sous des couvertures de
algues près du rivage. J'ai été surpris par la taille du petit. C'était un
mâle et presque adulte.
La femelle a nagé dans le canal tandis que le petit la serrait dans ses bras.
le rivage. À un moment donné, j'ai dû aller à l'intérieur des terres à cause des falaises, mais j'ai vu
le petit alors que je revenais sur le rivage, sa queue levée se balançant.
C'était
se détachait sur la mer rose et, alors que je le rattrapais, il attrapa et mangea bruyamment un crabe.
Je les ai regardés tous les jours pendant environ une semaine.
Ce n'est que le tout dernier jour que j'ai découvert que
il y avait un autre petit, une femelle. Ce petit vivait déjà de façon indépendante,
c'est pourquoi je ne l'avais pas vue avant, mais toute la famille s'est réunie et j'ai
je les regardais se saluer sur un rocher.
C'était l'un des moments forts de l'expérience, même si
rien n'avait été aussi exaltant que ce tout premier matin, quand j'ai découvert
moi-même debout au sommet du terrier de la loutre !
2 commentaires
[…] as it has beautiful views over Loch Sunart. In fact this is the second time I have stayed here. Click here to read about my first visit when I actually stood over an otter holt. Below are the paintings that trip […]
such a great story :D i’m very jealous you got to see them in their natural environment, I’ve only seen them in zoos